@Krakaval
Pas faux, en effet.
@Camus
Je me méfie quand même de l'effet rebond possible :
1️⃣ En effet, si je ne dois plus aller au boulot qu'une ou 2 fois par semaine, je peux me permettre d'habiter plus loin car je n'aurai pas de trop nombreux trajets à faire, même s'ils sont longs...
2️⃣ Ou bien, si je gagne plutôt bien ma vie, je loue un studio pour une ou 2 nuitées par semaine. Et à cause de ça, qq'un va se retrouver à vivre à l'extérieur de la ville et venir bosser tous les jours en voiture...
@yopla @ksp
Je pense qu'il faut avoir en tête pls cas d'usage et une vision temporelle du sujet :
1️⃣ Ceux qui venaient avant et qui ne viennent plus, parce que c'est devenu trop contraignant ou ça les met grognon. Puis certains reviendront plus tard, une fois habitués au nouvel aménagement
2️⃣ Ceux qui venaient avant, qui ont trouvé une alternative pendant les travaux : certains vont revenir, certains vont rester sur l'alternative (nouvelle habitude prise)
3️⃣ Ceux qui ont continué à venir pendant les travaux
4️⃣ Ceux qui vont trouver un intérêt à venir avec le nouvel aménagement.
Tout ça prend du temps, dépend des contraintes et des gens. Ce n'est pas immédiat.
@yopla
Pas sûr qu'ils repeuplent vraiment les petits villages de France : perso, j'irais "naturellement" plutôt au bord de la mer, donc là où les logements manquent déjà pour les salariés les moins bien rémunérés (entre résidences secondaires et AirBNB), qui donc devraient s'éloigner encore plus, et généralement compenser avec leur voiture...
On hérite de dynamiques qui datent des années 50 et des décennies qui ont suivi, essentiellement pro-voitures, à l'aune desquelles on a complètement redistribué l'espace et les territoires, au point de scléroser le pays et le rendre quasi "intransitionnable" écologiquement.
C'est assez effrayant quand on creuse...