Bonjour,

Le dernier post sur Aphantasie, qui propose un test (récréatif) en ligne pour mesurer différents "types d'intelligences" m'a laissé perplexe quand aux résultats qu'il a retourné.

Mais cela m'a fait réfléchir, et après quelques discussions avec des amis sur comment chacun imagine etc., j'en suis arrivé à une conclusion étonnante:
En ce qui me concerne, je n'ai pas le même niveau d'aphantasie pour chaque sens.

Et du coup, avec mes amis, on a cherché à se mesurer nos manières d'imaginer chaque sens.

Pour reprendre l'échelle souvent utilisée dans les tests, de 0 (impossible d'imaginer) à 5 (imagination aussi réelle que le réel), voici mes autoévaluations:

• Imaginer une scène: 1/5 (ex: un lever de soleil)
• Imaginer la forme d'un objet: 1 ou 2/5
• Imaginer la couleur/texture d'un objet: 2/5
• Imaginer une musique, un bruit: 3 ou 4/5
• Imaginer le goût d'un aliment (ou d'un truc pas bon): 1/5
• Imaginer une odeur: 0
• Imaginer un de mes muscles se contracter: 4/5
• Imaginer la sensation de toucher: 0 (ex: toucher un truc doux, ou se faire piquer par une aiguille)
• Imaginer plusieurs sensations à la fois ? Difficilement, en me concentrant dessus, et 2 max

Donc clairement, j'entends plutôt bien dans ma tête (j'ai cependant que ma petite voix intérieure qui est capable de dire des mots cohérents, tout le reste est comme dit/chanté en yaourt), et de la même manière, j'arrive facilement à m'imaginer contracter un muscle sans le contracter pour de vrai.

D'ailleurs, j'ai pensé à ça en m'imaginant manger un aliment commun, genre croquer dans un citron ou une fraise. Quand j'imagine ça, j'entends le bruit de mon croc dans le fruit; puis je sens ma mâchoire se crisper sous l'acidité; mais je n'imagine pas le goût ni la texture du citron dans ma bouche.
En fait, dans mon imagination, la seule différence entre un citron et une fraise, c'est la couleur rouge ou jaune...

Ce carnet d’hypothèses a pour objectif de regrouper les informations concernant les travaux de recherche sur l’aphantasie du Laboratoire de Psychologie et NeuroCognition (LPNC), associé au CNRS, à l’Université Grenoble-Alpes (UGA).

Le but de ce projet est de mener une enquête internationale à large échelle pour tenter de mieux décrire ce phénomène encore méconnu et de confronter données introspectives subjectives et mesures physiologiques objectives.

Le projet devrait permettre des avancées neuroscientifiques sur l’imagerie et des applications en neuropsychologie et sciences de l’éducation, par la prise en compte de l’interaction complexe qui se joue entre imagerie mentale, attention et mémorisation.

Cet interview a été donnée à l'occasion de la Journée d'étude | Aphantasie : Vivre et penser sans imagerie mentale qui a eu lieu en juillet 2024

Bonjour, je m'intéresse beaucoup au rapport entre le réel perçu et l'imaginaire ( je suis marionnettiste).Je me demande donc si le fait de ne pas se représenter d'images mentale a pour conséquence d'être insensible à la Gestalt, qui se définit comme la psychologie des formes. Par exemple, une personne aphantasique perçoit elle les formes " en creux" ? Se construit elle des récits a partir de formes abstraites ?

https://web.archive.org/web/20241130210036/https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-04424001v1/file/Nantes_LANGLAIS_Charlotte_Anglais_2023.pdf

https://inv.nadeko.net/watch?v=4fIkrhCdHa8

J

https://archive.is/bI4Ip

https://archive.ph/5ya8X